tag:blogger.com,1999:blog-21590005.post114038820987096707..comments2024-03-27T12:07:24.813+01:00Comments on demain tous journalistes ?: La constitution de trois grands groupes de PQR en France... et après ?Benoit Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/17958555512670716188noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-21590005.post-1140911774938969052006-02-26T00:56:00.000+01:002006-02-26T00:56:00.000+01:00En décalage avec la réalité, je ne pense pas. Déca...En décalage avec la réalité, je ne pense pas. Décalé, sans doute, pafois.<BR/>J'essaie de ne pas avoir d'avis caricatural, c'est moins confortable que de penser comme tout le monde. Il y a beaucoup plus de nuances dans ce métier que tu ne veux l'avouer, tu le sais très bien.<BR/><BR/>Je suis d'accord avec toi, cependant, lorsque tu évoques le regroupement de journaux concurents. La concurence est ce que la presse a "inventé" de mieux pour elle-même... Je m'occupe moi même d'un quotidien dans une zone de concurence. Ce qui explique en partie notre nervosité et l'augmentation de nos ventes.<BR/><BR/>Mais dans le cas présent, nous parlons de regroupements de journaux, l'Est Républicain et le pôle Rhône Alpes, qui ne sont pas concurents.<BR/><BR/>Quant à savoir si Internet est devenu aujourd'hui le nouveau vecteur de proximité. Oui, tu prêches un convaincu :) C'est ici que se joue le match, désormais. Mais je ne pense pas que la PQR est a priori exclue de cet univers. Au contraire. Elle peut encore y avoir toute sa place.Benoit Raphaelhttps://www.blogger.com/profile/17958555512670716188noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-21590005.post-1140858409633736042006-02-25T10:06:00.000+01:002006-02-25T10:06:00.000+01:00Pas d'accord, mais alors pas d'accord du tout avec...Pas d'accord, mais alors pas d'accord du tout avec ton analyse. Je pense que ton discours est celui d'un journaliste de PQR, dans un journal bien installé (où travailes-tu ?) mais qui constate comme tout le monde l'inexorable erosion de la dite PQR et se dit qu'au fond, les regroupements permettront de tenir encore quelques temps.<BR/>Pour avoir vécu professionnellement deux situations radicalement opposées : 1)forte concurrence en Alsace entre deux titres et 2) regroupement de la presse normande (france-Antilles) j'ai vu l'évolution s'opérer. En Haute-Normandie la PQR (regroupée donc) perd de nombreux lecteurs, au profit de la PHR; il n'y a plus de concurrence entre les titres mais "mutualisation" des moyens (le contenu devient le même sur des titres différents). Résultat : les lecteurs se désintéreessent de cette presse qui s'est uniformisée. Quant à la proximité... Une dizaine d'agences locales ont fermé, c'est dire. Les situations de monopole ne sont jamais bonnes.<BR/>En Alsace, situation radicalement inverse : deux titres en forte concurrence, en confrontation directe chaque matin.<BR/>Tu evoques le Télégramme, or ce journal est en forte concurrence avec Ouest-France. C'est cela qui l'a incité notamment à lancer une formule originale de journal du dimanche (format tabloid). Et à se battre pied à pied en locale, en créant de nouvelles editions.<BR/><BR/>"Les regroupements des titres présentent-ils une menace pour l'indépendance rédactionnelle de la PQR ?"<BR/>==> Bien évidemment. Il est plus facile pour les politiques de faire pression sur UN titre (ou un patron de presse) que sur deux ou trois. En outre, aujourd'hui un élu peut aisément contourner le media dominant : il y a de plus en plus de journaux municipaux et l'internet est bien installé.<BR/>Pardonne-moi d'être un peu direct, mais je trouve ton discours un peu en décalage avec la réalité.<BR/>La "conversation" avec le lecteur se fait aujourd'hui sur les blogs, en interactivité directe. C'est cela la nouvelle proximité.<BR/>TCHO !Anonymousnoreply@blogger.com