lundi 28 avril 2008

L'info va-t-elle trop vite?

Pas beaucoup de temps pour bloguer ces derniers jours, mais j'ai trouvé quelques minutes pour causer dans le poste (sans mauvais jeu de mots) cette semaine. Pour un reportage diffusé sur Canal+, dans l'émission + Clair, samedi dernier. Un document consacré à l'affaire de la vraie fausse mort de Pascal Sevran annoncée par erreur sur Europe 1.


samedi 5 avril 2008

Publicité: "Le consommateur n'est plus passif, il a tout simplement pris le pouvoir"

Une citation du publicitaire Maurice Levy, président du directoire de Publicis, et grand "gourou" de la pub, interviewé dans l'Express cette semaine.

"Avec l'explosion des médias, notamment électroniques, et l'hypersegmentation des publics, il est devenu très difficile de délivrer le bon message à l'ensemble des "cibles" que nous visons (...). De même que les modèles de la télévision et de la presse sont à réinventer, parce qu'en voie d'extinction, nos modèles sont également condamnés à être revus, de fond en comble".
Sur quel socle?
"Il ne suffit plus, pour comprendre les grandes tendances consuméristes, d'avoir de bonnes intuitions. Citoyen du monde, le consommateur n'est plus passif, il a tout simplement pris le pouvoir. Le pouvoir de choisir à une échelle beaucoup plus grande jamais imaginée. Mais, surtout, le pouvoir d'intervenir dans le débat et d'envoyer, quand il le veut, des messages viraux susceptibles de mettre à mal ces grandes marques que l'on pensait à l'abri de tout."

Cela implique un changement radical dans la manière d'envisager la pub. Changement explosif, mais indispensable pour éviter l'implosion qui s'annonce.

Sur le Net l'évolution de la pub, malgré des investissements en hausse au détriment du papier et de la télé, n'a rien pour rassurer les annonceurs et les médias:

  • Vendue au rabais
  • De moins en moins efficace (moins de clics sur les pubs)
  • Pas du tout adaptée à la segmentation et à la fragmentation des médias

Des pistes? L'une d'entre elles est peut-être à trouver dans ce constat: "Le consommateur a tous les pouvoir, le pouvoir d'intervenir dans le débat".

De quoi inciter les médias à densifier leurs communautés sur le Net, et à expérimenter des formats de conversation, d'interaction sincère et/ou passionnantes entre les marques et les internautes.
Une piste pour sortir de la dictature du clic, dangereuse et, à long terme, implosive...

Tandis qu'Internet continue d'effacer les règles de base du marketing en forçant les marques à une relation transparente et directe avec leurs consomateurs, la pub va devoir, de la même manière, passer de l'ère de la conviction (je touche une cible) à celle de la relation (je converse avec un individu et/ou une communauté).