A lire sur le blog de Jeff Mignon : "Le quotidien régional, Le Bien Public, ouvre son site à la conversation.
J'avais longuement détaillé leurs projets de refonte en mai dernier (ici).
La presse française commence à s'ouvrir petit à petit à la conversation. Même si au Bien Public, les commentaires sont modérés a priori (un certain nombre de propos racistes, notamment sur les faits divers, sont régulièrement écartés), comme à la Dépêche du Midi. Sur d'autres (Libé) on ne peut commenter que certains articles. Avec une contradiction de taille pour ceux qui vendent les archives du journal : quand l'article est basculé en zone payante, les commentaires disparaissent. On se dit qu'il y a là un vrai choix à faire : vente de contenu (c'est à dire fausse excuse pour protéger le "papier", quand on sait que la vente d'archives ne rapporte strictement rien aux journaux en ligne) ou conversation ?
1 commentaire:
Je n'ai pas d'info précise sur le chiffre d'affaire réalisé par les journaux sur la vente d'archives. Néanmoins, sur le modèle économique "Long tail", justement la vente d'archive peut générer des revenus additionnels sur le long terme. Le coût de stockage des données étant quasi-nul, elles peuvent rester archivées ad vitam aeternam sur le site.
Pour ce qui est de la pérennité des commentaires, si la situation que tu décris est avérée, on ne peut que le regretter, car cela tendrait à prouver que les diteurs n'ont ps tout compris de la dimension interactive qu'apporte le web à leur marque!
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