"Pendant trois mois, les possibilités du papier numérique (e-ink) vont être étudiées. Les 200 lecteurs recevront un appareil de Philips, qui a développé la technologie. L'appareil dispose d'un écran de type papier numérique au format A5. L'écran est également très fin et pourra à l'avenir être flexible."
L'information sera téléchargeable sur le "e-book" chaque jour via Internet (ADSL ou Wi-fi). Pendant la période de test, la version électronique ne reprendra que la version papier. Mais il serait virtuellement possible de télécharger des mises à jour plusieurs fois dans la journée.
On assiste en fait à une jonction entre l'écran et le papier. Le lecteur conserve la prise en main traditionnelle de son journal, mais l'info qui y est proposée fonctionne comme sur une écran d'ordinateur, avec donc possibilité de "faire bouger les photos" comme dans Harry Potter, mais aussi de jouer sur l'hyper-texte. Le mode "d'écriture" doit donc être, à terme, multimedia.
Pour l'instant, l'e-book est évalué à environ 400 euros. On peut imaginer un sytème similaire à la téléphonie mobile, où l'appareil serait offert aux lecteurs en échange d'un abonnement.
"Nous voyons l'e-ink comme une complémentarité au journal actuel, et nous ne nous attendons pas à ce que les lecteurs échangent massivement leur version papier contre la version numérique", souligne Peter Bruynseels du quotidien "De Tijd".On assiste ici à l'effort intéressant d'un groupe de presse qui a compris qu'il ne suffisait pas d'être présent sur Internet, mais qu'il fallait aussi songer à se doter de nouveaux outils industriels. Parce que, finalement, personne ne sait exactement à quoi ressembleront l'info et le média de demain.
Difficile, néanmoins, de savoir si ce modèle là (l'e-paper) sera standard demain, où si les "lecteurs" seront déjà passés à autre chose. Il existe en effet d'autres options industrielles pour la presse.
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