vendredi 10 mars 2006

L'arme de guerre de Microsoft

Si vous voulez voir ce que Microsoft prépare pour tenter d'écraser Google, jetez un oeil sur la beta de "live.com" (ici), le nouveau nom de "MSN".
Il s'agit d'une page de démarrage personnalisable (façon "mon MSN"), intégrant les flux RSS, et qui repose désormais sur le nouveau moteur de recherche de la firme de Redmond : "livesearch" (ici). Surnommé par Microsoft le "Google killer", "livesarch" présente un design minimaliste : une simple fenêtre dans une grande page blanche. Comme si "livesearch" était LA solution dans un univers trop complexe.
Les résultats sont présentés sous forme de menu déroulant. Et peuvent être ajoutés à votre page de démarrage live.com grâce à un système de cliquer-glisser.
On voit bien sur quel terrain se situe aujourd'hui la bataille pour la conquète du Web 2.0. Et donc de l'info. Quand on sait que la plupart des internautes accèdent à leurs news par les moteurs de recherche, on comprend que ceux qui maîtriseront les points de convergence contrôleront l'essentiel de ce monde en fragmentation.
Reste que l'autre terrain de bataille est aujourd'hui celui du "local". A prendre dans les deux sens : local (proche) et localisation. Car avec la recherche sur maps (local search), portée par des outils comme "google local" (google maps) ou le nouveau "windows live local" (virtual earth), c'est l'environnement proche de l'internaute que l'on cherche à toucher. Sa proximité. Une proximité que l'on s'efforce de cerner petit à petit -on le voit avec ces nouveaux outils de personnalisation et de localisation-, mais que l'on n'est pas encore parvenu à mettre en algorythme... ça serait tellement plus simple, n'est-ce pas ?

Clef des points d'engorgement, la proximité est ce "petit" concept qui fera bouger demain le "gigantesque" monde de l'information.

Ce qui veut dire ? Ce qui veut dire que, dans ce domaine là, les petits ont encore toutes leurs chances.

Plus d'infos sur techcrunch (en français), et "Read/WriteWeb" (english). A lire également, le point de vue de Pierre Chappaz (ici), le fondateur de kelkoo.

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