Quand on lui demande si le quotidien 20 minutes n'est finalement qu'une marche vers Internet, il confirme :
"L'avenir est dans le multimédia. Les jeunes ne lisent plus la presse. D'où l'accent sur Internet et bientôt les services par téléphone."
Sa vision du journal ? Il ne meurt pas avec la baisse des ventes. Il est un média multi-supports avec un taux de pénétration maximum :
"Aujourd'hui 48% des Norvégiens lisent VG chaque jour, sur papier, sur Internet ou sur téléphone mobile."Joli score pour un groupe qui a aussi mis l'accent sur la technologie.
"Nous voulons devenir un acteur majeur d'Internet. Etre en concurrence avec Yahoo! et Google par exemple."Schibsted a donc racheté et mis en ligne un panel important de services Web, dont un moteur de recherche. Et a remporté le gros lot :
"En 2001, le groupe perdait 28 millions d'euros sur le Net. Aujourd'hui, le "online" représente 38% de notre profit. En Norvège, par exemple, une bannière de publicité pour 24 heures se paie 8000 euros, le même prix qu'une page de pub dans la version papier".Voilà qui devrait faire réfléchir les patrons de presse français encore frileux.
VG revend d'ailleurs aux autres journaux ses outils de blog et de journalisme citoyen. La Scandinavie est un excellent terrain d'expérimentation. Le taux d'équipement Internet et mobile est l'un des plus élevés d'Europe, et les dépenses en ligne y sont quatre fois plus importantes qu'en France.
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